"Puisque tu as voulu que ton Fils
fût crucifié pour nous afin de nous arracher
au pouvoir de Satan, fais que nous puissions recevoir
la grâce de la résurrection." (prière
d'ouverture de la messe)
L'évangile de ce jour commence par les deux attitudes
qui pourraient parfois être les miennes. Deux disponibilités,
c'est vrai, mais pas pour suivre le même but.
Que voulez-vous me donner ?
Tout est pour lui, ce Judas. Son imagination va rechercher
le lieu et le moment de livrer celui qui l'a aimé,
cet apôtre choisi.
Et moi, sans être Judas, ne m'arrive-t-il pas, Seigneur,
de poser plus ou moins directement la même question. "En
réponse à ma prière, que puis-je espérer
de vous ?" Non, non je ne trahirai pas. Non, non je
ne veux pas être Judas. Mais tout de même mes
intentions se tournent vers moi d'abord.
Et si un jour je succombe gravement, arrache-moi au pouvoir
de Satan. Je te le demande d'avance afin d'avoir un coeur
et une volonté disponibles pour recevoir la grâce
de la résurrection.
Où veux-tu que nous fassions les préparatifs
?
Ils font ce que Jésus leur a demandé et comme
il voulait. Ils se sentent chez eux chez cet ami de Jésus
qui va les accueillir pour la dernière Pâque.
Leur attitude est toute d'humilité sur eux eux-mêmes.
Seraient-ils capables de le livrer ? Serais-je capable de
livrer Jésus ?
Sans aller jusque là, bien sûr, je suis parfois
comme Thomas :" Allons-y et mourrons avec lui !" Il
est parti discrètement du Jardin des Oliviers, sans
que les gardes s'intéressent à lui. Jésus était
livré.
Je suis parfois comme Pierre :" Je donnerai ma vie
pour toi !" Il est parti celui qui devait affermir la
foi de ses frères. Il a tout de même livré son
Maître au mensonge de son reniement, temporaire bien
sûr. Mais tout de même un reniement.
Je suis prêt à tout Seigneur. Si tu vois que
je suis en train de flancher, viens me disposer à recevoir
la grâce de la résurrection.
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